mercredi 12 février 2020 à 18h
Non au Service National Universel !
Le mercredi 12 mars, une conférence est organisée pour la venue du Général Ménaouine, responsable du projet SNU au ministère de la Défense.
Une opération de soumission de la jeunesse : il s'agit d'inculquer un esprit d'obéissance aux règles, un respect absolu des normes... Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.
La remise en cause des droits des travailleurs-euses : les jeunes du SNU seront utilisé/es pour remplacer des emplois aujourd'hui occupés par des employé/es qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s'organiser syndicalement, des droits collectifs et individuels. Chaque année, 800 000 jeunes seront exploité/es, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragé/es à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, toujours sans droit ni salaire, avec toujours plus de précarité !
Des dépenses considérables : 6 milliards d'euros par an, selon un rapport sénatorial de 2017... alors que le service public de l'Education manque cruellement de moyens !
Le renforcement de la militarisation de le jeunesse : encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l'endoctrinement des jeunes.Sans surprise, il n'est nullement question dans le programme du SNU de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l'armée !
Le gouvernement nous dit : il faut que les jeunes s'engagent.
Mais c'est déjà le cas !
Ils et elles s'engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l'égalité des droits, etc…
Rassemblement le mercredi 12 février
à partir de 18h
devant l'Athénée Municipal
pour dire notre refus du Service National Universel
Source : message reçu le 8 février 13h