vendredi 26 août 2022 à 16h

MOBILISATION POUR LE DROIT AU LOGEMENT

RDV cet aprem - Vendredi 26 août 2022 à 16h
Place Pey Berland

Depuis hier, jeudi 25 aout, une vingtaine de personnes se retrouvent à la rue après l'expulsion du squat Le Carreau à St Michel.

Parmi elleux, une femme enceinte, un nourrisson, des enfants, sans aucune proposition de relogement de la part des pouvoirs publics sauf en passant par le fichage de l'OFI

EXIGEONS massivement :
- le relogement des familles du Carreau ;
- la fin de toute procédure entamée contre les lieux d'hébergement d'urgence autogéré ;
- la fin des expulsions sans relogement ;
- l'application de la loi de réquisition ;
- l'ouverture de la halte de jour de Stalingrad tous les jours, toute la journée et sa mise à disposition pour les maraudes et autres associations qui viennent en aide aux sans-abris ;
- l'ouverte d'une halte de jour et de dispensaire de santé dans chaque quartier.

Parce qu'une fois de plus, ceux-ci laissent l'entière responsabilité au milieu militant de trouver des hébergements en faisant appel à la solidarité, se renvoyant sans cesse la responsabilité ou pire, comme depuis deux jours, en ne répondant même pas aux sollicitations des diverses associations mobilisées.

La situation des habitant.es du Carreau n'est pas exceptionnelle. Chaque année, lorsque la fin de la trêve hivernale a sonné, des centaines de personnes sont ainsi jetées à la rue, vouées à l'errance et à l'insécurité.

Des solutions à long terme sont pourtant possibles, à commencer par la réquisition des logements vacants au nombre de 10 500 sur l'ensemble de la métropole bordelaise. Cette réquisition est accessible à tous les maires et tous les préfets désireux de s'emparer de la loi qui l'encadre depuis 1948.

A Bordeaux précisément, c'est une des promesses non tenues de l'équipe municipale de Monsieur Hurmic, aujourd'hui majoritaire. Promesse enterrée alors même que la mairie a entamé des procédures juridiques au civil pour exiger l'expulsion de La Mine, lieu d'hébergement d'urgence autogéré au Grand Parc. Ainsi, c'est près d'une cinquantaine de personnes de plus qui sont menacées de se retrouver à la rue dans les jours prochains.

Le squat de la rue Hortense est lui aussi sous le coup d'une expulsion imminente, comme d'autres alentours, à Bègles par exemple.

Une halte de jour pour les sans-abris, place Stalingrad
Des horaires d'ouvertures aberrants, du lundi au vendredi, de 9h à 12h, font que l'accès à cette halte est impossible à la plupart des gens à la rue. Les familles du Carreau n'ont pas pu y prendre une douche aujourd'hui.

Nous vous invitons à vous mobiliser aujourd'hui en soutien à ces familles, à toutes celles menacées d'expulsions, à toutes les personnes sans logement : Rendez-vous ce vendredi, à partir de 16h, devant la mairie, place Pey-Berland

Premiers Signataires :
Droit Au Logement de Gironde - D.A.L33 ; Le collectif Bordeaux En Luttes ; Il Est Encore Temps Bordeaux ; Des membres d'Extinction Rebellion Bordeaux ; Le collectif Jaunes Etc ; Le collectif Contre Les Abus Policiers - C.L.A.P33....

Source : message reçu le 26 août 15h