mercredi 21 février 2024 à 20h15

Projection-Débat - Les étrangers dans la résistance en France

Mercredi 21 FÉVRIER 2024 à 20h15

À l'occasion de la panthéonisation de Missak Manouchian
Soirée organisée par le Collectif à la Mémoire des Résistants Étrangers en France 1940-1945 (CMREF)
Projection du film suivie d'un débat avec Bernard Lavallé, professeur d'histoire, spécialiste de l'histoire espagnole, Esmeralda Trave, présidente de l'Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols FFI, Manuel Dias Vaz, sociologue, vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme Bordeaux, José Garcia, président de l'association Caminar, et Valentin Fernandes, membre du CMREF. Achetez vos places à l'avance au cinéma, à partir du Dimanche 11 Février.

NI TRAVAIL, NI FAMILLE, NI PATRIE

(Journal d'une brigade FTP-MOI, Toulouse 1942-1944) Écrit et réalisé par Mosco BOUCAULT - documentaire France 1993 1h32mn -

Du 21/02/24 au 21/02/24

NI TRAVAIL, NI FAMILLE, NI PATRIE

Ils étaient lycéens, étudiants, fils de paysans, ouvriers.
Parmi eux, il y avait des juifs et des communistes. Certains étaient nés en France, d'autres en Pologne, en Hongrie, en Roumanie, en Italie, en Espagne ou au Brésil.
En 1939, ils ne se connaissaient pas.
En 1943, ils prenaient ensemble les armes à Toulouse pour combattre l'occupant nazi et le régime de Vichy. Les uns parce qu'ils avaient fait la guerre d'Espagne et avaient un compte à régler avec le fascisme. Les autres parce qu'ils étaient persécutés.
Ils ont formé à Toulouse la 35e brigade FTP-MOI (Francs-tireurs partisans de la main-d'œuvre immigrée). Ils ont risqué leur vie pour libérer le sol de France, leur terre d'asile.
Dix-huit des leurs ont été arrêtés par la police de Vichy et livrés aux Allemands.
Deux sont morts dans le train qui les emmenait en déportation.
Quatre ont été fusillés, Marcel Langer, le fondateur de leur brigade, a été guillotiné.
Les autres, par miracle, ont survécu. Ils témoignent.
« Pourquoi un documentaire de plus sur la Résistance ? Parce que ces hommes et ces femmes étaient simples… Parce qu'ils étaient une poignée, fragiles, vulnérables, et qu'ils ont tenté avec leurs modestes moyens de mener un combat noble : « No pasaran ! ». Parce qu'avec eux des mots tels que « clandestinité », « guérilla », « brigade » avaient une morale, une vertu. Parce que j'aurais aimé être un des leurs… » Mosco Boucault

Source : https://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index…
Source : message reçu le 29 janvier 19h