samedi 17 mars 2012 à 13h
17 mars 2012 - Manifestation anticoloniale et antiraciste partout en France
POUR UNE MARCHE ANTICOLONIALE ET ANTIRACISTE
RDV Place de la Victoire à 13h accueil de la Marche Paris 2012 Indignés et départ de la marche anticoloniale et antiraciste à 14h
En France comme ailleurs, la crise économique et sociale favorise une offensive sécuritaire, xénophobe, islamophobe et raciste qui menace les droits et libertés démocratiques des citoyen -ne- s et des résidents étrangers, ainsi que nombreux acquis sociaux. Les propos stigmatisant de dirigeants politiques de la droite et de l'extrême droite, soutenus par des intellectuels et quelques éditorialistes, légitiment et banalisent les pratiques racistes de plus en plus fréquentes parmi les forces de l'ordre, notamment.
Les lois et mesures discriminatoires et sécuritaires s'accumulent, encouragée par la multiplication des déclarations qui désignent les immigré-e-s, les sans-papier-e-s, les « musulman-e-s », les Rroms et les chômeurs comme les membres des nouvelles classes pauvres et dangereuses.
Dans cette conjoncture, et au lendemain de la conférence de presse du 10 janvier 2012 convoquée par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, le pire est à craindre avec l'ouverture de la campagne présidentielle marquée par la radicalisation de l'UMP et la montée du Front National.
Toutes ces dispositions doivent être abrogées, cette politique immédiatement arrêtée et les sans-papiers régularisés. Celles et ceux qui disent incarner l'alternance doivent s'y engager.
50 ans après la fin de la guerre d'Algérie et les indépendances, la France continue de soutenir, au delà de son « pré carré » en Afrique, des régimes dictatoriaux et corrompus, tout en restreignant comme jamais auparavant le droit d'asile pour celles et ceux qui sont persécutés.
50 ans après les indépendances, les habitants français et étrangers des quartiers populaires, et les jeunes, surtout s'ils sont originaires du Maghreb et d'Afrique noire, sont toujours considérés comme des ennemis intérieurs.
Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire de rappeler les liens entre l'histoire et l'actualité, entre la violence d'Etat, le racisme et le néocolonialisme.
Source : message reçu le 14 mars 18h