vendredi 13 avril 2012 à 21h

Bal perdu ? Films, scopitones & drinks - Session 1



Pour ouvrir le bal, le beau BAL'TRINGUE conte musette et chante du Fréhel accompagné à l'accordéon.

Puis PANDORE (2010, vidéo, couleur, 36 min.), film de Virgil Vernier, observe avec verve un physionomiste à l'entrée d'une boite de nuit parisienne, le ballet des clients, les stratégies pour accéder au sésame...

Jean-Daniel Pollet, avec POURVU QU'ON AIT L'IVRESSE (1958, 35mm transféré en vidéo, n&b, 20 min.) livre avec humour un document sans paroles mais en musique (mambo, cha-cha-cha, calypso...) sur les dancings et la solitude de prétendants cavaliers.

Dans son premier film, LES MAUVAISES FRÉQUENTATIONS (1963, 16mm, n&b, 42 min.), Jean Eustache nous rappelle que le film de drague est tout un art : à Paris, deux jeunes hommes trainent dans les cafés, accostent une jeune femme, la baratinent, l'emmènent au bal, mais...

Un saut à Antibes en 1961 pour la coupe du monde du rock'n'roll (avec Vince Taylor et ses Play Boys, Les Chaussettes Noires, Les Chats Sauvages, Rocky Volcano, Les Satellites, Doug Folks et les Airdals) filmée au plus près par Henri Calef dans LE TEMPS DE LA FUREUR (n&b, transfert numérique d'après 35mm, 17min.), un crochet par New York pour participer à la fête psychédélique de ROCKFLOW (1968, 16mm, couleur, 9 min.) captée par le cinéaste et acteur underground Bob Cowan, et on finit au tapis avec TWIST PARADE (1962, n&b, transfert numérique d'après 35mm, 5 min.) de Jean Herman, une boule de nerf visuelle d'une modernité abrasive.

Une sélection de films musicaux des années 60, en projection 16mm, vient compléter le programme.

Source : http://monoquini.net/blog/index.php?/en-cours
Source : message reçu le 10 avril 01h