samedi 24 novembre 2012 à 21h

Les visiteurs du son # 4

samedi 24 novembre à 21h
aux Lectures Aléatoires

19 rue des Augustins - Bordeaux (Victoire)
Tarif : 5 € // Soutien : 8 €

CONCERT :



Michel Henritzi // Guitare solo
Intense et subtile, une musique de nuit électrique entre blues abstrait et folk dépouillé qui se déroule tel un ruban d'asphalte dans des paysages fantômatiques - un road-movie imaginaire où se coulent les ombres de Ry Cooder et de Neil Young.
Michel Henritzi improvisera sur Messages *, un film muet du cinéaste britannique Guy Sherwin.

Critique musical, spécialiste des musiques actuelles japonaises et grand défricheur, Michel Henritzi est membre de Dustbreeders et Howlin' Ghost Proletarians. Il a collaboré avec un très grand nombre de musiciens et d'artistes (Junko, Rinji Fukuoka, Tetuzi Akiyama, Taku Sugimoto, Toshimaru Nakamura, Jojo Hiroshige, Tetsuo Furudate, Mattin, Nicolas Moulin, Aya Onishi & the Nihilist Spasm Band...)
http://michelhenritzi.canalblog.com/

PROJECTIONS :



Under the shadow of Marcus Mountain
de Robert Schaller
(USA / 2011 / 16mm / n&b / muet / 5 min 30)
Un film "hypnagogique", sur les bords de la perception -
méditation sur un paysage naturel familier redécouvert
au travers d'un oeil sauvage.


Ghosts and Gravel Roads
de Mike Rollo
(Canada / 2008 / vidéo / 16 min.)
Un inventaire de mémoires et lieux perdus ; le paysage blanchi
par le soleil de Saskatchewan est une métaphore du déplacement,
un cadrage du vide et de l'absence. Voyageant dans des villes oubliées
guidée par de vieilles photos de famille, la caméra dresse un catalogue
des vestiges obsédants du passé, monuments fragiles
et communautés disparues.


* Messages
de Guy Sherwin
(GB / 1981-1983 / 16 mm / n&b / 35 min.)
"MESSAGES a été réalisé sur une période de 3 ans, alors que ma fille Maya apprenait à parler puis à écrire.
La source d'inspiration majeure de ce film fut la curiosité de Maya pour le monde, commençant avec des questions en rapport avec ses perceptions du monde physique, et, alors qu'elle grandissait, se rapportant aux conduites sociales. Ces questions "innocentes" (en dehors du fait qu'il était impossible d'y répondre) m'ont semblé être d'un ordre philosophique qui défie des vérités bien établies. Il m'apparaissait clairement que le savoir acquis à travers le langage obscurcit notre capacité à percevoir.
Le rythme du film est lent, et la structure ouverte. Les images progressent à travers des associations indirectes plus qu'à travers des séquences linéaires, permettant au spectateur de voir à nouveau des images du début du film, aussi bien que de dessiner à partir d' associations enfantines personnelles (deux types de mémoire sont impliqués ici). La perception du film est donc unique pour chaque personne." Guy Sherwin

Source : http://www.monoquini.net/blog/index.php?/en-c
Source : message reçu le 1 novembre 13h