jeudi 13 novembre 2014 à 19h

Chaire de socio - Penser le masculin dans une perspective féministe

Université de Bordeaux - La Victoire - Amphie FABRE

19h-21h

Présentation de l'ouvrage "Pour en finir avec la fabrique des garçons"

Par Sylvie Ayral et Yves Raibaud

Depuis plus de vingt ans les filles restent les publics-cibles privilégiés de la volonté émancipatrice institutionnelle. Pourtant il existe une asymétrie massive dans la prise en charge éducative des garçons et des filles : qu'on les punisse, qu'on les oriente, qu'on les soutienne, qu'on les occupe ou qu'on les distraie, l'essentiel des efforts va vers les garçons. Cela ne fait que renforcer une construction masculine stéréotypée. Il est grand temps de penser, non pas en réplique mais en complémentarité et dans une perspective féministe d'égalité entre les sexes, l'évolution des garçons...

Sylvie Ayral est professeure agrégée et docteure en Sciences de l'éducation. Ses recherches portent sur la sociologie de l'adolescence, la construction de l'identité masculine et les violences de genre à l'école ainsi que sur les sanctions scolaires. Sa thèse « La fabrique des garçons : sanctions et genre à l'école » avait obtenu en 2010 le prix Le Monde de la recherche universitaire. Elle est l'auteure de La Fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège (PUF, 2011). Yves Raibaud est géographe, maître de conférences HDR à l'Université Bordeaux Montaigne où il est chargé de mission égalité femmes-hommes. Il est membre de l'UMR Adess du CNRS. Ses recherches portent sur la géographie du genre, les équipements destinés aux loisirs des jeunes, les cultures urbaines comme cultures masculines, la géographie de la musique.

******************************************

Les chaires de l'UPB : L'Université hors les murs

Les connaissances élaborées au sein de l'université sont et doivent rester un bien public.

En créant un espace où chacun.e peut y accéder (gratuitement et sans inscription), l'UPB entend diffuser des savoirs et des savoirs critiques permettant la compréhension et l'analyse de l'actualité sociale et culturelle. Nous affirmons par là que détenir et maîtriser un certain nombre de connaissances est une des conditions de l'exercice de la citoyenneté et de la démocratie.

Une chaire, c'est donc une carte blanche laissée à un.e professeur.e d'université qui enseigne sa spécialité, sur une ou plusieurs séances.

Pour le public, il s'agit d'avoir accès à des savoirs habituellement confinés à l'Université. Nous veillons à ce que ces conférences classiques offrent une progression et soient accessibles au plus grand nombre, afin de permettre une appropriation des contenus académiques.

Pour l'enseignant.e, c'est l'occasion de sortir des murs de la faculté, de rencontrer un public différent, de décliner autrement ses cours et d'en débattre le fond par la présence systématique d'un temps d'échange avec les auditeur-se-s.

Source : message reçu le 12 novembre 15h