samedi 9 janvier 2016 à 20h

Lectures partagées et discussions autour de la pensée de Bernard Charbonneau

Historien et géographe, enseignant et écrivain, Bernard Charbonneau (1910-1996) est parfois qualifié de « précurseur de l'écologie politique », de « militant », de « penseur inclassable »… À l'avant-garde de la dénonciation du productivisme dès les années 30, il fut un infatigable critique de ce qu'il nommait « la Grande Mue » - cette destruction accélérée du milieu naturel et de la liberté des individus qui caractérise la société industrielle -, et l'un des premiers à contester l'idée d'une croissance infinie dans un monde fini.

Penseur des tensions et des contradictions plutôt que des absolus, il lègue une vingtaine de livres (parmi lesquels Le Feu vert, Le Changement, Le Jardin de Babylone, Le Système ou le chaos…) et de nombreux articles (il rédigea en particulier dans les années 70 la « Chronique du terrain vague » dans La Gueule ouverte) : une œuvre riche, dense et complexe qui nous aide à comprendre les enjeux de notre époque et à défendre notre liberté contre tous les totalitarismes, qu'ils soient technologiques, politiques ou religieux.

Le samedi 9 janvier à 20 heures, chacun peut se rendre au Samovar, en simple curieux ou mieux : avec un ou plusieurs extraits de Charbonneau sous le bras, pour les faire partager par la lecture et inspirer des discussions.

De nombreux textes, extraits et citations de Bernard Charbonneau sont réédités et disponibles sur ce site : https://lagrandemue.wordpress.com/

Une biographie succincte est disponible ici : http://www.technologos.fr/textes/bernard_charbonneau.php

« Mais le plus souvent la religion n'est pas une question, c'est une réponse que vient nous livrer à domicile le gourou du coin. N'étant pas de la boutique, je n'ai pas à vendre ce tranquillisant aux écologistes, tout au plus puis-je éclairer leur chemin. C'est pourquoi j'y ai placé ces deux pancartes tirées de la décharge publique : la nature et, surtout, la liberté. » (B. Charbonneau, Le Feu vert, 1980).

Source : message reçu le 22 décembre 23h