jeudi 4 février 2016 à 19h

Éthique et médecine - 1/4

Organisée par l'Université Populaire de Bordeaux

Bien avant Hippocrate, s'est posée la question de l'encadrement des pratiques médicales. Le droit, la déontologie, la morale et l'éthique ont apporté leurs logiques respectives.
La découverte des expérimentations médicales menées dans les camps, les hôpitaux et les universités par les médecins nazis a fait prendre conscience d'un changement radical de la pensée médicale. La médecine est de moins en moins celle du colloque singulier hippocratique ou de la médecine anatomo-clinique de Bichat et Laënnec. La médecine est désormais expérimentale. Elle impose la domination d'une conception biologique de l'être humain, avant tout objet de connaissance. Nous sommes les sujets, acteurs, bénéficiaires et assujettis, de ces nouveaux biopouvoirs !

Séance du 4 février : Dignité de la personne humaine en bioéthique
Le mot Dignité a été introduit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, suite à la prise de conscience des dérives de la médecine, et des insuffisances du droit.
D'autres questions ont surgi. Le fœtus est-il déjà une personne ? L'humain pauci-relationnel est-il encore une personne ? Le gorille est-il une personne ? Quid de la personne dans le transhumanisme ?

Les séances sur l'éthique et la médecine seront animées par l'espace bioéthique aquitain :
Pierre Barbet, avocat honoraire, DU d'éthique médicale Bordeaux
Winston Brugmans, philosophe et sociologue
Dr Joël Ceccaldi, hématologue, Master de philosophie Marne La Vallée
Dr Jacques Faucher, médecin, prêtre catholique, docteur en médecine (Bordeaux), théologie (ICP), anthropologie et histoire des religions (Sorbonne Paris IV)

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Qu'est-ce qu'une chaire ?

Les connaissances élaborées au sein de l'université sont et doivent rester un bien public.
En créant un espace où chacun peut y accéder (gratuitement et sans inscription), l'UPB entend diffuser des savoirs et des savoirs critiques permettant la compréhension et l'analyse de l'actualité sociale et culturelle. Nous affirmons par là que détenir et maîtriser un certain nombre de connaissances est une des conditions de l'exercice de la citoyenneté et de la démocratie.
Une chaire, c'est donc une carte blanche laissée à un.e professeur.e d'université ou un.e praticien.ne qui enseigne sa spécialité, sur une ou plusieurs séances.
Pour le public, il s'agit d'avoir accès à des savoirs habituellement confinés à l'Université. Nous veillons à ce que ces conférences classiques offrent une progression et soient accessibles au plus grand nombre, afin de permettre une appropriation des contenus académiques.
Pour l'enseignant.e ou le.la professionnel.le, c'est l'occasion de sortir des murs de la faculté, de rencontrer un public différent, de décliner autrement ses cours et d'en débattre le fond par la présence systématique d'un temps d'échange avec les auditeurs et auditrices.
Les disciplines abordées varient chaque année : économie, sociologie, philosophie... et toutes leurs composantes

Source : message reçu le 30 janvier 15h