jeudi 15 septembre 2016 à 11h30

Contre la Loi Travail et son monde, on reprend la rue le 15 septembre !

Depuis le 9 mars, plus de 15 journées de mobilisation nationale ont entraîné des millions de personnes à se mobiliser contre la loi Travail et le gouvernement Hollande Valls Macron. Plusieurs centaines de milliers de travailleu-r-se-s se sont mis en grève à plusieurs reprises, ont occupé et bloqué leur entreprise, infligeant ainsi des millions d'euros de pertes au grand patronat, véritable commanditaire de la loi travail.

Depuis le 9 mars nous avons pu construire des expériences collectives d'auto organisation tant au niveau local que national, ces expériences nous ont montré que nos possibilités d'action s'étendaient bien plus loin que tout ce que l'on pouvait imaginer avant car, en quelques semaines à peine, des milliers de personnes qui ne se connaissaient pas se sont mises à se coordonner pour agir ensemble contre la loi travail et son monde à travers l'organisation de manifestations, de blocages mais aussi d'assemblées générales où des centaines de personnes se demandaient collectivement pour la première fois « dans quel monde veut on vivre ? » et cherchaient des solutions concrètes pour y parvenir.

La lutte contre la loi Travail a en effet permis des discussions et une augmentation du niveau de conscience collective qui dépassent largement le texte de loi !

Pour toutes les personnes qui ont activement participé au mouvement il est facile de se rendre compte que la loi travail n'est pas une exception, mais plus la suite d'une logique générale appliquée par les différents gouvernements, qui a pour objectif d'augmenter toujours plus les profits des capitalistes en détruisant les droits des salarié-e-s et la planète.

Manifestation contre la loi travail et le gouvernement : JEUDI 15 septembre, 11h 30 place de la République, départ à 12h !

Mais la prise de conscience de la domination économique ne fut pas la seule, car quand on commence à s'intéresser à la politique, on est forcément poussé à s'interroger sur les questions dites « spécifiques » comme la domination patriarcale, l'islamophobie, l'homophobie, le racisme mais aussi l'internationalisme et les luttes écologiques comme contre l'aéroport de Notre Dame des Landes ou le golf immobilier de Villenave d'Ornon.

Une autre question nous a été imposée durant les 6 derniers mois, celle de la répression policière et judiciaire. Celle du rapport à l'État. Le gouvernement s'est tranquillement servi de la police pour effrayer et blesser celles et ceux qui se mobilisaient (y compris pacifiquement) contre son autorité : gaz, matraques et flashball sont devenus la norme, mais la violence physique ne suffit pas.

Le 49.3 et l'arsenal juridique apporté par « l'état d'urgence » ont servi a imposer la loi tout en criminalisant le mouvement, de nombreu-ses-x journalistes ont été frappés et interdits de manifester, leur matériel saisi ou détruit.

Même l'ONU s'est inquiété des violences policières et des atteintes à la liberté de la presse ! Sous prétexte de protection de la population contre « la menace terroriste » le gouvernement glisse dans un régime sécuritaire et autoritaire alors même que sa popularité reste au plus bas.

Contre ce monde à bout de souffle, reprenons la lutte, retrouvons nous le 15 dans la rue !


Source : message reçu le 3 septembre 11h