samedi 4 février 2017 à 15h

ESCLAVAGE... toujours présent !

Célébration de la première abolition (BORDEAUX) organisée par Mémoires et Partages

Invité exceptionnel: Biram DAH ABEID, président de l'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA Mauritanie).

Prix des Droits Humains de la ville de Weimar 2011 - Prix Front Line Defenders 2013 - Prix Echoes of Africa de la ville de Philadelphie 2014 -Tulipe des Droits de l'Homme 2015 (Pays-Bas) - Prix Lawson James 2016 (USA) - Prix des héros contre l'esclavage et la traite des personnes 2016 (USA)

Le 4 février interroger les résistances aux formes contemporaines de la servitude. En partenariat avec le COSIM Aquitaine (Collectif des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations), avec le soutien de la ville de Bordeaux et du département de la Gironde.

PROGRAMME DU 4 FÉVRIER 2017

11h : Cérémonie Officielle sur le Parvis des Droits de l'homme (Tram A, Palais de Justice)

avec discours des autorités et lecture de textes avec Gislaine Raphose (comédienne, Cie Chaines brisées)

15h- 18h30: IMMEUBLE GIRONDE, 83, cours du Maréchal Juin à Bordeaux, Tram A, arrêt Hotel de Police (face Grande Bibliothèque)

Diffusion du documentaire: "Même si tu pries, tu n'iras pas au paradis" de Diagne Chanel traitant de l'esclavage en Mauritanie

16h-18h : Table-ronde « Le travail de mémoire pour combattre l'esclavage d'aujourd'hui »

Avec Biram Dah Abeid président de l' IRA, Sylvie O'DY vice-présidente du Comité contre l'Esclavage moderne et Diagne Chanel artiste et réalisatrice.

18h 30- Remise du Trophée « Mémoires Partagées » à Mr Biram Dah Abeid

Depuis 2014, l'association internationale Mémoires & Partages s'est engagée à célébrer la première abolition de l'esclavage du 04 février 1794. Révolutionnaire, cette décision est entachée par le rétablissement de l'esclavage par Napoléon Bonaparte en 1802. Pourtant cette abolition porte en elle des germes des valeurs d'égalité et de fraternité inédits dans la République française. En effet, ce sera la seule suppression de l'esclavage qui ne prévoit pas l'indemnisation des esclavagistes.

Pour en tirer des enseignements dans un monde où persiste encore l'exploitation et la servitude, Mémoires et Partages a décidé de dédier ces commémorations à l'esclavage moderne, un fléau réel mais somme toute ignoré ou négligé. La célébration de cette journée, inspiré de l'esprit abolitionniste de la traite des noirs actualise notre combat permanent contre toutes formes de privation de liberté et d'humiliation humainement infondées et juridiquement inacceptables.

Sans confondre la traite des noirs et l'esclavage moderne, mais en partant non pas du droit mais de la réalité des rapports domestiques en milieu urbain, on peut rapprocher la situation de certains esclaves du 18ème siècle de celle des femmes, d'hommes et d'enfants réduits aujourd'hui à l'esclavage moderne.

Survivance de l'esclavage traditionnel (Mauritanie, Niger, Soudan, différents pays du Golfe persique), l'esclavage par ascendance continue d'asservir des individus, à coté des phénomènes de travail forcé, d'esclavage sexuel et pour dette.

Source : http://www.memoiresetpartages.com
Source : message reçu le 3 février 12h