jeudi 25 janvier 2018 à 19h30

L'alternance politique est-elle possible au Togo ?

55 ans après l'assassinat de Sylvanus Olympio, considéré comme le père de l'indépendance au Togo, le pays survit dans une dictature, héritée de père en fils.
La complicité de la France n'est plus à prouver en ce qui concerne l'assassinat de M. Olympio et l'arrivée au pouvoir du général Gnassingbé Eyadema. En 2005, après le décès de ce dernier, son fils, Faure Gnassingbé s'accapara du pouvoir sous l'œil des organisations internationales en organisant notamment des élections truquées et fortement contestées. A cette période, les violences politiques ont atteints leur paroxysme.

Aujourd'hui, après avoir entamé un processus de justice transitionnelle, force est de constater que le Gouvernement ne prend pas les mesures idoines pour garantir un État de droit, tant réclamé par les togolais et togolaises.

Faure a fait plus de la moitié de son troisième mandat, mais n'a toujours pas assuré un retour à la Constitution de 92 qui garantissait des élections à deux tours et un nombre de mandat limité à deux.

Depuis le mois d'août 2017, on assiste à un regain de soulèvements populaires. Le peuple togolais est décidé à reprendre son destin en main et réclame le départ de Faure. Ces manifestations ont une envergure nationale.

Dans ce contexte, l'association Survie Gironde à une soirée d'information et d'échange intitulée : "l'alternance politique est-elle possible au Togo ?".
L'objectif de cette réunion est dans un premier temps de comprendre le contexte global et le caractère inédit de cette contestation mais aussi d'aborder la stratégie de la terreur utilisée par le pouvoir pour tenter d'y mettre fin.
Dans un second temps, il sera question de la recomposition du paysage politique du pays et du silence assourdissant de la France.

Comi Toulabor, directeur de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques, spécialiste des cultures populaires au Ghana et au Togo et membre de Survie Gironde interviendra sur ce sujet.

Intéressé.e.s ?
RDV au Zig-Zag Café le 25 janvier à partir de 19H30 (Tram B, arrêt St Nicolas)
Entrée libre, consommation souhaitée sur place.

Source : message reçu le 15 janvier 21h