samedi 6 juin 2020 à 17h
Hommage aux victimes de violences policières
Hommage aux victimes de violences policières
Samedi 6 juin 2020
17h
Place de La Comédie
Bordeaux
ACTION NON VIOLENTE, STATIQUE ET SILENCIEUSE !
VENEZ BRANDIR VOS PANCARTES PENDANT QUE LES NOMS DES VICTIMES SERONT EVOQUES !
Durée : 45 minutes
Masques et distanciation physique à respecter en autogestion.
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Alors que les Etats-Unis s'enflamment depuis la mort de George Flyod, cette juste colère révèle, soixante quatre ans après le début du mouvement Afro-Américain des droits civiques, qu'une ségrégation y est toujours d'actualité et que les violences d'Etat, notamment policières, s'exercent toujours plus fortement sur les minorités ethniques.
Aux États-Unis, un homme noir a 2,5 fois plus de risque d'être tué par la police qu'un blanc.
Depuis 2015, la police a tué 1 262 Afro-américains, soit un taux de 30 pour un million contre un taux de 12 pour un million concernant les blancs.
Difficile donc de s'extraire d'un racisme systémique.
Comme en France, une relecture falsifiée de l'Histoire permet à l'Etat de se donner le beau rôle et de façonner un inconscient collectif crédule : Les Etats-Unis sont le pays de la liberté, la France est le pays des droits.
Passé au crible de la réalité, cela ne tient évidement pas.
En France, une personne racisée aura toujours plus de mal à trouver un travail, à se loger, à rentrer dans une discothèque...
Et face à la police...
Les jeunes hommes « perçus comme noirs ou arabes » ont « une probabilité 20 fois plus élevée que les autres d'être contrôlés » ; des fiches ethniques pour expliquer aux policiers comment se comporter face à une personne racisées sont distribuées pendant leur formation ; sur la trentaine de morts recensées chaque année, la grande majorité sont des personnes racisées issues des quartiers populaires ; violences, insultes, propos racistes sont l'apanage de forces de l'ordre sur-armées et sans discernement.
Pour les familles endeuillées, le parcours judiciaire est un parcours du combattant et trop souvent l'impunité des policiers vient comme un affront supplémentaire à la mémoire des disparus.
Il faut que ça se sache !
Il faut que ça cesse !
En lien avec nos camarades de Désarmons-les, en solidarité avec toutes les familles que nous accompagnons dans leur désir de justice, en soutien à toutes les victimes, blessées, mutilées, avec ou sans Gilet Jaune, nous vous donnons rendez-vous pour un hommage aux victimes, contre les violences policières et le racisme systémique.
Tant qu'il n'y aura pas de justice, il n'y aura pas de paix !
A vos côtés,
Le collectif Contre Les Abus Policiers - Clap33
www.clap33.org
Source : message reçu le 4 juin 16h